La droite nouvelle incarne l’avenir de la France et de l’Europe, par opposition à la Nouvelle Gauche, à la vieille droite et aux nostalgiques qui déconstruisent notre pays ou le laissent décliner.
Ligne droite est le terme que nous avons choisi parce que la droite se doit de porter des idées fortes qu’il lui faut suivre avec droiture et sans compromission, parce que la ligne droite sépare la droite vaincue et ringarde de la droite de demain, parce que nous pensons que l’avenir de notre pays passe par une véritable alternative de droite, face à la Nouvelle Gauche, parce que nous avons un projet, une ligne, pour la France et pour l’Europe.
Le projet de Ligne droite, le logiciel de la droite nouvelle, démontre que, contrairement à la droite institutionnelle d’antan, nous portons un projet cohérent qui repose sur de fortes convictions.
L’action est l’impératif premier en politique, car, si le projet correspond au verbe, le verbe reste impuissant s’il ne débouche pas sur l’action. C’est d’ailleurs ce qu’a montré la droite institutionnelle qui se bornait à la communication et aux promesses électorales jamais tenues.
Les idées-force, l’énergie, l’avenir sont autant d’exigences pour une politique de renouveau. Il faut avoir la volonté de se projeter dans l’avenir pour forger un destin à notre pays. Une démarche différente de celle du progrès, propre à l’idéologie de la Nouvelle Gauche, qui relève, quant à elle, d’un fatalisme naïf.
Le politique, la grande politique consiste à prendre en charge le bien commun tout en tenant compte des réalités du monde d’aujourd’hui et donc à rendre possible ce qui est souhaitable.
La démocratie repose sur la primauté de la majorité alors qu’aujourd’hui, pour mieux museler le peuple, le Système impose une forme de tyrannie des minorités.
La souveraineté, la loi exigent que les législateurs élus l’emportent sur les juges nommés, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui dans notre pays.
Le bien commun, la communauté sont autant de notions indispensables à l’épanouissement d’une nation, laquelle n’est pas une « société des individus » mais une réalité en soi qui transcende ceux qui en font partie.
Le peuple désigne l’ensemble des membres d’une nation. A ce titre, il s’oppose à la réalité d’aujourd’hui, caractérisée par une profonde coupure entre la France d’en haut et la France d’en bas, entre la France des métropoles et celle de la périphérie.
Les élites sont indispensables à notre projet. Aussi faut-il promouvoir des élites enracinées par opposition aux élites déracinées et cosmopolites du Système et prendre ses distances par rapport à un discours populiste simplificateur à l’excès.
Le monde multipolaire, la logique des grands espaces civilisationnels, le choc des civilisations, autant de mots qui renvoient au monde dans lequel nous vivons désormais. Un monde marqué par la fin de la domination mondiale des Occidentaux et la contestation croissante de l’unilatéralisme américain. Marqué aussi par la réémergence des anciennes civilisations (Chine, Inde, Islam, etc.) et par la diffusion de la puissance, notamment économique et militaire. Ce monde est dangereux pour les Européens s’ils ne se constituent pas en pôle de puissance, car ils sont désormais en concurrence directe avec les autres civilisations.
Le patriotisme européen, la préférence de civilisation désignent deux concepts essentiels qui, à l’heure du choc des civilisations, nous rappellent que notre identité est tout autant civilisationnelle que nationale, autant européenne que française.
La défense européenne, l’alliance militaire européenne, ces termes renvoient à la nécessité pour l’Europe d’assurer sa défense en toute indépendance, et, en sortant de l’Otan, de se libérer de la tutelle américaine, puissance déclinante et de plus en plus imprévisible. L’Europe doit devenir une forteresse protectrice pour les Européens, alors qu’aujourd’hui, sans frontières ni défense, elle ne les protège pas d’un monde de plus en plus chaotique.
La frontière est un concept à réhabiliter car la frontière protège, sans pour autant empêcher l’échange, contrairement à ce que prétendent les mondialistes. La frontière est un mode naturel de régulation des conflits entre les hommes. Comme le démontre à l’inverse la crise des « migrants », puisque l’abolition des frontières n’a pas conduit à la paix mais au chaos.
La confédération européenne représente, par opposition au « machin » bruxellois, le mode d’organisation des nations européennes qui permettrait de promouvoir une Europe de la puissance dans un monde désormais multipolaire. Elle offrirait aussi aux Européens la possibilité d’une véritable préférence de civilisation à une échelle continentale, conformément à l’ambition initiale de la communauté européenne.
L’identité européenne, la civilisation européenne, les racines de notre civilisation, autant de mots qui rappellent que les Européens ont en commun une grande civilisation. A ce titre ils doivent bénéficier, comme les autres civilisations, du droit de préserver leur identité et leur culture. Ils doivent aussi tourner le dos à la repentance et s’affirmer fiers de leur civilisation.
La démographie européenne tout comme la protection de la maternité doit être assurée en dépit des entreprises mortifères d’un féminisme extrémiste et punitif. Il est temps de promouvoir une culture de la vie.
L’assimilation ou la réémigration représente la seule alternative légitime en matière d’immigration. Car il est naturel que les immigrants qui refusent de s’intégrer dans notre civilisation, ou qui a fortiori veulent la détruire comme dans le cas des l’islamistes, n’aient pas vocation à s’installer durablement en Europe.
La régulation de l’économie, des échanges commerciaux ou des mouvements de population doit être opposée à la doxa libérale/libertaire qui prétend que le Bien commun naîtrait spontanément de la dérégulation de l’économie et de la déconstruction de tout ordre social. Le principe de régulation peut notamment s’incarner dans un protectionnisme intelligent destiné à équilibrer le coût des facteurs de production entre les Etats.
Les valeurs sont indissociables du patrimoine idéologique de la droite. La Nouvelle Gauche, bien qu’elle abuse du terme, n’a en réalité pas de valeurs car elle est égalitariste alors que la notion de valeur suppose au contraire une hiérarchie dans les choix éthiques. De plus elle refuse l’apport des traditions dans lesquelles les valeurs communes s’enracinent. Aussi la droite est-elle seule légitime à se réclamer des valeurs quand la gauche utilise ce terme comme un simple synonyme d’idéologie.
La nature humaine est une réalité qu’il faut prendre en compte et respecter, alors que la gauche la rejette, allant même parfois jusqu’à nier l’existence des races et des genres.
La décence commune est l’opposé de l’idéologie libertaire des bobos et des soixante-huitards qui déconstruisent la morale commune. Le respect des traditions et usages populaires et nationaux doit être préservé comme l’un des fondements de la morale commune.
La liberté est une invention de la civilisation européenne, qu’il s’agisse de la liberté personnelle impliquant la maîtrise de soi, par opposition au laxisme libertaire ou de la liberté communautaire qui s’appelle souveraineté et démocratie. Elle est aujourd’hui menacée par le Système qui promeut une tyrannie post-démocratique. Aussi le principe de liberté redevient-il une idée neuve en Europe.
La liberté d’expression doit notamment être défendue contre les médias de propagande qui imposent le politiquement correct. Car la liberté fonde la démocratie et la conception européenne de la vérité, laquelle doit toujours pouvoir être questionnée, démontrée et donc débattue.
La réinformation qui combat la désinformation des médias de propagande doit être encouragée. Diffusée sur les médias alternatifs et les réseaux sociaux, elle est un moyen d’échapper aux opérations de manipulation ou de censure organisées par le Système.
La liberté d’entreprendre est un facteur de prospérité et d’innovation à condition qu’elle puisse s’épanouir au sein de l’espace économique national et européen et qu’elle ne soit pas dévoyée par un marché mondial dérégulé et sans frontières comme le veulent les ultralibéraux et les mondialistes.
La protection de l’environnement, comme l’écologie, est originellement une valeur de droite, pervertie par le gauchisme. Car elle doit aussi prendre en compte notre environnement culturel et humain et assurer la diversité culturelle du monde actuellement menacée par le « mac world ».
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