Le clivage gauche droite n’a pas disparu, il a changé de nature et porte désormais non plus sur la question de la propriété des moyens de production, mais sur celle de l’identité. Et dans cet antagonisme, c’est la Nouvelle Gauche de Macron qui incarne l’idéologie internationaliste. Aussi la droite nouvelle doit-elle se positionner clairement à droite comme défenseur de notre identité face aux différentes formes que prend la menace mondialiste.
Une Nouvelle Gauche
Après la chute de l’URSS et du communisme en Europe, la gauche s’est progressivement ralliée au néo-capitalisme mondialiste pour finir par prendre le visage de la Nouvelle Gauche, incarnée aujourd’hui par Emmanuel Macron.
Consciente que les solutions collectivistes qu’elle soutenait auparavant ont perdu toute crédibilité, cette Nouvelle Gauche a renoncé aux réformes socialistes de la société. Dans le même temps, elle a abandonné les classes moyennes et populaires aux conséquences désastreuses du libre-échangisme et de la dérégulation de l’économie, pour ne se préoccuper désormais que des minorités qui constituent son réservoir électoral et tout particulièrement des immigrants, érigés pour la circonstance en prolétariat de rechange.
Aujourd’hui, la gauche ne s’intéresse plus aux questions sociales, comme par exemple le processus d’appauvrissement qui touche un nombre croissant de nos concitoyens. Pour continuer dans le registre du progressisme, elle se complaît au contraire dans les réformes dites « sociétales », qui consistent à déconstruire la société, les mœurs et la décence commune, aux dépens du plus grand nombre. Ce qui en retour favorise la marchandisation de l’homme et constitue une aubaine pour les grandes firmes mondialisées. La Nouvelle Gauche fait ainsi le lit du néo-capitalisme.
Mais toujours de vieilles utopies
Ce faisant, la Nouvelle Gauche reste fidèle aux constantes de l’idéologie de gauche et à ses plus vieilles utopies. Le mondialisme et l’immigrationnisme ont simplement pris la place de son internationalisme d’antan. Sa négation de la nature humaine, et donc de l’identité, s’incarne aujourd’hui dans la théorie du genre, dans un féminisme agressif ainsi que dans son goût pour tout ce qui est métissage. Sa haine sociale vise désormais non plus les capitalistes, mais au contraire les classes moyennes et populaires, coupables de vouloir défendre leur identité et de mal voter. Son vieil égalitarisme s’exprime de nos jours à travers la promotion d’un individualisme radical et dans l’idéologie des droits de l’homme. Enfin, son constructivisme, ou sa prétention à faire le bonheur des gens malgré eux, prend la forme de l’écologie punitive et de l’hygiénisme totalitaire de l’État « Big Mother ».
Quant à l’extrême gauche, elle prospère, soutenue par le système médiatique et la bienveillance de certains juges. Fonctionnant comme le « service action » de l’oligarchie, elle soutient l’immigration et combat violemment tous ceux qui s’opposent au Système.
Un nouveau clivage politique
Dès lors, le nouveau clivage gauche/droite ne porte plus comme au XXe siècle sur la question de la propriété privée des moyens de production puisque le communisme est mort, ni sur la Révolution puisque la Nouvelle Gauche se place maintenant du côté des puissants.
Il oppose désormais deux camps :
— d’un côté, les libre-échangistes, les atlantistes, les immigrationnistes, les libertaires et les déconstructeurs, qui constituent la Nouvelle Gauche et incarnent les principales composantes du Système que les oligarques de Davos veulent imposer aux Européens ;
— de l’autre, les défenseurs de l’identité, de la souveraineté, des valeurs et de la liberté des peuples européens, comme du respect des cultures et de la multipolarité du monde, c’est-à-dire tous ceux qui devraient être incarnés politiquement par la droite nouvelle.
La question centrale de l’identité
Le clivage principal entre la droite et la gauche porte ainsi désormais sur la question de l’identité.
Héritière de l’esprit des Lumières, la Nouvelle Gauche nie la nature de l’homme et croit que tous les hommes sont interchangeables. Pour cette raison et malgré ce qu’elle prétend, elle ne représente pas à proprement parler un humanisme, à la différence de la Droite qui a toujours pris en compte la nature de l’homme et la diversité des sociétés.
La Nouvelle Gauche veut réduire l’humanité à son plus petit commun dénominateur, la dissoudre dans un grand néant métissé et lui imposer un modèle unique, alors que la droite a de tout temps eu pour vocation de préserver mais aussi de valoriser la diversité du monde.
La Nouvelle Gauche, contrairement à ce qu’elle affirme, ne défend aucune valeur, car elle prêche constamment le relativisme, le nihilisme et la haine de notre civilisation. Seule la droite peut aujourd’hui défendre les valeurs de notre civilisation, notamment face à l’islamisme qui les menacent avec la complicité de la Nouvelle Gauche.
Enfin, la Nouvelle Gauche n’incarne plus l’espoir des peuples comme autrefois la gauche puisqu’elle n’est plus que le parti des puissants, des lobbies, des minorités et des immigrants. Alors qu’au contraire les valeurs de la droite la placent maintenant du côté des peuples, des peuples qui veulent rester eux-mêmes et qui refusent qu’on les « change », qu’on les déconstruise ou qu’on les transforme en agrégats de « communautés » indifférentes ou hostiles.
La Nouvelle Gauche, qui incarne le Système de Davos et dont l’idéologie politiquement correcte provoque chaos et destruction, a perdu toute légitimité à incarner le progrès de notre civilisation. Aussi, la droite nouvelle devient-elle l’espoir de tous les Européens. Et c’est bien le positionnement identitaire de la droite face au mondialisme de la Nouvelle Gauche qui constitue la seule alternative crédible.
20 novembre 2017
Crédit photo : Pieter Brueghel via wikimedia cco