L’Europe bruxelloise paralyse et dissout notre pays

L’état du pays

L’organisation bruxelloise relève à bien des égards d’une imposture. Censée unir l’Europe pour rendre les peuples et les nations qui la composent plus forts et plus prospères, elle poursuit en réalité un objectif idéologique qui va à l’encontre de leurs intérêts. Elle les soumet à une bureaucratie tentaculaire qui les paralyse et, plus grave encore, à une doctrine mondialiste qui les dissout. Elle porte de ce fait une lourde responsabilité dans le déclin qui les frappe.

Une bureaucratie bruxelloise qui asphyxie les États

L’Europe bruxelloise est en effet devenue un monstre bureaucratique. Dotée d’une administration pléthorique composée de technocrates que personne ne connaît, elle se considère comme compétente dans tous les domaines malgré le principe de subsidiarité, dont elle se réclame officiellement mais qu’elle contourne systématiquement. Résultat : les États ne sont plus libres de rien. Dans chaque secteur, ils sont soumis à une réglementation tatillonne qu’ils sont tenus de faire appliquer. Les seuls domaines où Bruxelles n’intervient pas sont ceux où l’Europe, de par la puissance collective qu’elle représente, pourrait être utile aux États. Ainsi ne se préoccupe-t-elle pas de la défense militaire de l’Union, ni de la protection de son économie, ni de la sauvegarde de son identité.

Une organisation européiste qui détruit nos identités

L’organisation bruxelloise se désintéresse en effet totalement de notre civilisation, de ses valeurs comme de son identité. Non seulement elle a refusé de la définir et d’y faire référence dans les différents traités qui la constituent, mais elle ne voit aucune objection à inclure la Turquie en son sein. Une adhésion pour laquelle des négociations sont toujours en cours et qui, si elles aboutissaient, feraient entrer dans l’Union un pays qui n’a rien d’européen, ni par la géographie, ni par l’histoire, ni par la religion et qui, de ce fait, détruirait l’idée même d’Europe. De même, avec Schengen, les instances européennes contribuent au laxisme général en matière migratoire, laissant des vagues incessantes de migrants submerger le continent et compromettre son identité.

Une Union prétendument européenne qui ignore les peuples

Les institutions bruxelloises fonctionnent par ailleurs en ignorant les peuples, lesquels se trouvent privés de leur souveraineté sans que soit créée pour autant une nouvelle souveraineté à l’échelon européen. Dès lors, le système européiste s’apparente à une machine à détruire le pouvoir des peuples pour le noyer dans un complexe bureaucratique d’une grande opacité. Et ce dispositif, qui agit comme un « trou noir » démocratique, n’est en rien corrigé par le Parlement européen pourtant élu au suffrage universel. Car ce dernier, qui fonctionne sans majorité ni opposition selon le principe du consensus mou, n’apparaît guère plus représentatif que l’assemblée d’un pays totalitaire où les élus, coupés des citoyens, communient tous dans l’idéologie officielle du régime.

Un système eurocratique animé par l’idéologie mondialiste

Cette adhésion quasi incantatoire à la pensée unique constitue en effet une autre caractéristique du système bruxellois. Toutes les instances de l’Union en sont imprégnées et ne jurent que par l’ultralibéralisme international, l’atlantisme, le sans-frontiérisme et l’immigrationnisme. Aussi, plutôt que d’agir de façon pragmatique dans l’intérêt de l’Europe, les autorités bruxelloises semblent avant tout motivées par la mise en application de leur doctrine. Cherchant à s’affirmer en toutes circonstances comme les bons élèves de la mondialisation, elles ont notamment supprimé les frontières entre les pays européens mais ont détruit de la même façon celles qui protégeaient l’Europe du reste du monde.

Une démarche qui n’a d’ailleurs pas de fin puisque avec le projet de traité de libre-échange transatlantique les eurocrates cherchent à aller encore plus loin. Cet accord international, dont les négociations ont été menées dans le plus grand secret entre les États-Unis et la Commission, conduira en effet, s’il est définitivement adopté, à diluer l’économie européenne dans l’économie américaine et à la soumettre aux règles de cette dernière.

Un projet européiste conforme aux objectifs du cartel de Davos

En agissant ainsi, les responsables de l’organisation bruxelloise veulent manifestement dissoudre les États européens dans une sorte de magma européiste qu’ils ont le projet de diluer lui-même dans le reste du monde. Pour eux, l’union de l’Europe n’est pas un objectif en soi, mais une étape vers la globalisation de la planète, conformément d’ailleurs aux vues du cartel de Davos.

Il est à cet égard très révélateur que M. Barroso ait été recruté, après son mandat de président de la Commission européenne, par Goldman Sachs, la banque américaine bien connue pour être le chef de file du grand patronat mondialiste. Car M. Barroso n’aurait jamais été sélectionné par cette banque si celle-ci n’avait pas été satisfaite de ses prestations à la tête de la Commission. Cette nomination démontre donc, s’il en était besoin, que le projet mondialiste de Bruxelles complaît aux grands banquiers internationaux et n’a dès lors rien à voir avec la défense des intérêts des peuples ni avec celle de notre commune civilisation.

Un système bruxellois qui ne défend pas les intérêts européens

Si donc l’organisation bruxelloise ne se préoccupe ni de l’identité européenne ni de la souveraineté des peuples du continent, pourquoi chercherait-elle à défendre les intérêts de l’Europe ? Tout se passe en effet comme si l’intégration européenne ne devait servir que l’ultralibéralisme international, sans se préoccuper des conséquences qui peuvent en résulter pour les États membres. On ne compte plus à cet égard les interventions de Bruxelles qui pénalisent les intérêts européens mais qui sont néanmoins mises en œuvre dans le seul but de se conformer aux principes mondialistes. Ainsi, par exemple, l’organisation bruxelloise édicte-t-elle à l’intention des entreprises de l’Union des règles sociales, sanitaires et écologiques particulièrement strictes alors que, dans le même temps, par adhésion au libre-échangisme intégral, elle laisse entrer librement sur le sol européen des produits étrangers qui ne satisfont à aucune de ces exigences, plaçant les industriels européens concernés face à une concurrence déloyale qui les conduit bien souvent au dépôt de bilan ou à la délocalisation.

Une Union qui favorise le déclin de l’Europe et de la France

En réalité, l’Europe de Bruxelles ne sert pas l’idée européenne, elle sert un projet mondialiste. Ce faisant, elle porte une lourde responsabilité dans tous les fléaux qui accablent aujourd’hui l’Europe, aussi bien sa faiblesse politique et militaire que la désindustrialisation, le chômage de masse et l’appauvrissement qui l’accompagne, sans parler de l’invasion migratoire et de l’effacement culturel.

L’Europe bruxelloise est un déconstructeur de nations et de civilisation. Comment s’étonner dès lors du rejet populaire qu’elle suscite ? Car même si tout est fait pour en camoufler la réalité, les peuples sentent bien que cette Europe-là paralyse et dissout les nations sans pour autant vivifier et renforcer notre civilisation.

 

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