Des moyens pour libérer le pouvoir de la suprématie des médias

Méthode gouvernementale

Les dirigeants de la droite nouvelle arrivant aux responsabilités présidentielles et gouvernementales seront immédiatement confrontés au pouvoir médiatique. Ce dernier, intimement lié au Système et à son idéologie politiquement correcte, se trouvera en opposition frontale avec les nouveaux dirigeants et utilisera tous les moyens à sa disposition pour tenter de les faire échouer, n’hésitant pas à lancer contre eux des campagnes de dénigrement et d’obstruction. Aussi, Ligne droite estime-t-elle indispensable que le nouveau gouvernement prenne des mesures énergiques pour se dégager le plus vite possible de l’emprise des médias.

Se doter de moyens autonomes de communication avec le peuple

La droite nouvelle au pouvoir se trouvera en effet face à un système médiatique verrouillé et hostile, détenu par les entreprises du cartel de Davos et composé de journalistes dont tous les sondages montrent qu’ils sont très majoritairement de gauche. Aussi, le gouvernement de la droite nouvelle devra-t-il se doter dans l’urgence de moyens de communication qui lui soient propres pour informer les Français en direct. Faute de quoi tous ses messages, transitant par le filtre déformant des médias dominants, seraient tronqués, censurés ou caricaturés.

Une puissante agence de communication et d’information devra donc être créée sous l’autorité du Premier ministre, afin d’expliquer la politique gouvernementale aux Français et de contrer la désinformation opérée par les médias. À charge pour cette nouvelle agence d’utiliser tous les moyens techniques appropriés de façon à mener à bien ses missions. Dans ce cadre, les ressources offertes par les ondes, mais aussi par le Net et les médias alternatifs devront être utilisées. La création d’une chaîne de télévision dédiée à la communication gouvernementale pourra même être envisagée.

Grâce à ce dispositif venant s’ajouter aux médias dominants, Ligne droite estime que la pluralité des opinions pourra ainsi être rétablie, permettant aux Français d’entendre non seulement la voix de l’opposition, mais aussi celle de la droite nouvelle au pouvoir.

Remettre les médiacrates à leur place

Le nouveau gouvernement devra, parallèlement et sans délai, se préoccuper d’inverser le rapport de force entre les médias et le pouvoir politique. La classe politicienne, notamment celle de la vieille droite, a toujours adopté une attitude obséquieuse vis-à-vis de la médiacratie, car elle avait à la fois besoin et peur d’elle : besoin d’elle pour exister et peur d’elle par crainte de la diabolisation. Les journalistes en ont profité pour s’ériger en procureurs et en donneurs de leçon et, finalement, pour dominer les hommes politiques.

La droite nouvelle arrivant au pouvoir devra mettre un terme à cette situation désastreuse pour la démocratie et s’employer en conséquence à rétablir la prééminence du pouvoir politique sur le pouvoir des journalistes. Une pression sera donc exercée sur le système médiatique afin qu’il retrouve sa fonction légitime qui est d’informer les Français et non de diriger les politiques. Dans cet esprit, les membres de l’exécutif, mais aussi les parlementaires de la droite nouvelle, devront adopter une attitude distante et réservée à l’égard des journalistes. Ils ne devront plus tolérer le comportement agressif, militant ou mensonger de certains d’entre eux. La médiacratie n’a pas à dicter leur agenda aux politiques en prenant la place des électeurs.

Le pouvoir pourra en outre mettre en cause les journalistes malhonnêtes, boycotter les médias qui lui sont systématiquement hostiles et ne plus hésiter à éclairer l’opinion sur les rémunérations et l’engagement militant de certains « donneurs de leçons » cathodiques. La transparence, tant vantée par certains, y gagnera, et la vérité certainement.

Réformer le financement du système médiatique

L’offensive pour remettre le pouvoir médiatique à sa place sera poursuivie, dans le même esprit de pluralisme et de rééquilibrage, par le biais d’une réforme en profondeur du financement public de la presse et des médias. Un financement aujourd’hui totalement illégitime puisqu’il n’assure aucun pluralisme alors qu’il est réalisé avec l’argent de tous les Français. Dès lors, nombre de contribuables se retrouvent dans la situation de payer des journalistes militants, qui, le plus souvent, les désinforment ou heurtent leurs convictions, comme le fait par exemple la présidente de France Télévisions lorsqu’elle annonce vouloir éliminer des écrans les « hommes blancs de plus de cinquante ans ».

Aussi, pour rétablir le pluralisme et mettre un terme à cette situation aberrante, la droite nouvelle au pouvoir devra supprimer le système actuel des aides et financements publics destinés à la presse et aux médias. Elle le remplacera par un dispositif démocratique et transparent qui permettra aux Français de financer directement les médias de leur choix.

Quant au financement des journaux, des radios et des télévisions par la publicité qui constitue un autre moyen de verrouillage idéologique, il devra lui aussi être réformé. Les agences de publicité, très concentrées notamment autour du groupe Publicis, contribuent en effet largement à placer le monde médiatique sous le contrôle du Système. La plupart des journaux et des médias de droite ont ainsi été victimes du chantage aux annonces publicitaires et le plus souvent n’ont pu y avoir accès, à la différence des médias de gauche, systématiquement favorisés. Pour réduire ce déséquilibre, la droite nouvelle devra rétablir la concurrence dans le marché de la publicité par la mise en œuvre d’une législation anti-trust adaptée.

Rétablir la liberté d’expression

Au-delà de ces actions visant à assurer le pluralisme dans le système médiatique, c’est enfin à une action plus large que la droite nouvelle au pouvoir devra se consacrer pour restaurer dans notre pays la liberté d’expression.

Le gouvernement de droite nouvelle devra pour cela abroger les lois qui créent dans notre pays une véritable police de la pensée permettant de faire condamner toute personne proférant des opinions non politiquement correctes. Elle devra aussi mettre un terme aux dispositifs répressifs qui, sous prétexte de lutter contre les « fausses nouvelles », ont en réalité pour objectif, comme l’avait demandé le Forum de Davos de janvier 2017, d’imposer le politiquement correct sur la Toile et dans les médias alternatifs.

À la différence de la Nouvelle Gauche, le gouvernement de la droite nouvelle ne cherchera pas à imposer son point de vue partout. Il se préoccupera seulement de rétablir le pluralisme de l’information ainsi que la liberté d’expression et, ce faisant, il se donnera les moyens d’agir souverainement.

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