Privilégier les familles pour favoriser la vie et assurer l’avenir de notre civilisation

Harmonie

Mise en difficulté par l’érosion des prestations qu’elle reçoit et par la volonté de déconstruire les valeurs qu’elle incarne, la famille est la mal aimée de la classe politique. Mais, en démantelant progressivement la grande politique familiale mise en place après la guerre, le Système a laissé s’affaisser la natalité française, en même temps qu’il a contribué à détruire l’équilibre de notre société. C’est pourquoi Ligne droite propose de réagir par une action énergique en faveur des familles et de la démographie. Réservée aux Français et aux Européens, elle devrait apporter aux familles un statut social reconnu, un soutien financier important et un environnement favorable à l’accueil de la vie.

Le Système contre la famille

La famille est la plus ancienne institution humaine. Ayant traversé toutes les époques et tous les régimes, elle constitue l’un des socles fondateurs de notre civilisation et, à ce titre, elle ne pouvait qu’être une cible privilégiée pour les adeptes de l’idéologie de la déconstruction, lesquels n’ont d’ailleurs pas ménagé leurs attaques au cours des dernières décennies. Sous les gouvernements de gauche, la politique familiale a en effet subi de nombreux assauts avec par exemple la mise sous conditions de ressources des allocations familiales par le gouvernement Jospin et la réduction drastique du plafond du quotient familial sous le quinquennat Hollande.

Considérée comme politiquement assez peu correcte, la famille est régulièrement mise en cause par les féministes qui la voient comme un lieu d’asservissement des femmes. Elle a surtout été critiquée par les homosexuels pour qui elle constituait un cercle d’exclusion et donc d’homophobie jusqu’à ce qu’ils réussissent à l’investir pour la subvertir avec le « mariage pour tous ». Aujourd’hui d’ailleurs, l’objectif des déconstructeurs est clairement de détruire la famille traditionnelle en en élargissant la composition. Après les familles « monoparentales » et les familles « recomposées, » ce sont les familles homosexuelles qu’ils veulent créer de toutes pièces à coups de PMA et de GPA. Une pratique qui s’ajoute paradoxalement à la volonté du Système de faciliter, voire d’encourager, l’IVG sans se préoccuper du lourd déficit démographique qui en résulte.

Les familles françaises, un lieu de liberté pour transmettre nos valeurs

Mais, dans cette conception artificielle de la famille, c’est toujours l’enfant qui est oublié au point de représenter une simple marchandise comme c’est le cas avec le « droit à l’enfant » que revendiquent certains couples homosexuels. En réalité, une famille, c’est un père et une mère qui élèvent des enfants. Certes, les aléas de la vie peuvent conduire un parent à s’occuper seul de son enfant ou, à la suite d’un remariage, à prendre en charge les enfants d’un autre, mais ces réalités ne doivent pas conduire à modifier la fonction sociale fondamentale assignée à la famille, celle de l’éducation des enfants et de la transmission des valeurs de civilisation de génération en génération. La famille traditionnelle est en effet le lieu privilégié de la protection et de l’épanouissement des enfants, mais aussi de leur enracinement. Elle multiplie aussi des ilots de pensée libres échappant au politiquement correct. Car la famille est une oasis de liberté en particulier de pensée et de parole. Protéger la famille, assurer son épanouissement, sont donc autant de conditions nécessaires pour assurer la pérennité de notre pays et de notre civilisation.

Les familles européennes, un impératif pour l’avenir démographique de notre pays

Les enfants représentent en effet l’avenir de notre nation aussi bien pour maintenir, voire développer, sa population que pour la marquer du sceau de la jeunesse et de l’espoir. Une nation et une civilisation sont vivantes à la mesure de la vitalité de leur population. S’il y a un manque d’enfants c’est qu’il y a une crise de confiance dans l’avenir. Et si le peuple est vieillissant, c’est toute la mentalité de la société qui s’en trouve affectée. Car, lorsqu’un pays compte plus de maisons de retraite que de crèches, c’est la nation toute entière qui se trouve exposée à la disparition et au grand remplacement comme c’est le cas aujourd’hui avec un taux de fécondité des Françaises nettement inférieur à celui des femmes immigrées. Dans le monde multipolaire qui est maintenant le nôtre, alors que les puissances émergentes sont toutes dotées d’une population innombrable et en pleine expansion, il est donc vital que notre peuple et les autres peuples européens enrayent le déclin démographique qui les frappe pour renouer avec une croissance raisonnable de leur population.

Une politique familiale audacieuse pour la vie, les valeurs et l’avenir

Pour Ligne droite, il est donc essentiel de développer une politique familiale et nataliste énergique qui puisse stimuler la vitalité de notre pays.
La première exigence à cet égard consiste à ne pas confondre politique familiale et politique sociale et donc à octroyer les prestations familiales sans conditions de ressources. Il s’agit en effet de compenser le coût que représente la natalité en comparant, pour un même niveau de revenu, les charges d’une famille avec enfants et celles d’une famille qui n’en a pas. L’objectif étant que les considérations financières ne soient plus un obstacle à la procréation. Pour concrétiser cette démarche, il faut donc séparer la branche famille de la sécurité sociale.
Il convient ensuite de majorer très significativement le montant des prestations familiales. Une augmentation dont le coût sera supportable pour l’État dès lors que ces allocations seront réservées aux Français et aux Européens. Pareille politique doit en effet être conçue comme un investissement du peuple français pour assurer son avenir. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’ont été instituées les allocations familiales juste après la guerre, alors que le pays était à reconstruire. Au demeurant et contrairement aux idées reçues, les politiques familiales produisent plus de richesses qu’elles n’en coûtent grâce à la dynamique suscitée par la jeunesse.
Enfin, troisième priorité, il faut mobiliser la société toute entière vers l’accueil des enfants et la protection des familles. Pour ce faire, il est nécessaire de supprimer le remboursement de l’IVG et de ne plus en assurer la promotion. Il convient aussi d’innover pour rendre compatible l’exercice d’une activité professionnelle avec le rôle de mère et surtout de développer les messages en faveur de l’accueil de la vie.

La priorité à donner aux familles et à la démographie constitue l’un des volets majeurs de la politique à mener par la droite nouvelle pour rendre un avenir à notre peuple et assurer la pérennité de notre civilisation.

Crédit photo : Gerait via Pixabay cco