Rétablir l’harmonie au sein de la nation est une nécessité vitale car c’est par l’harmonie que notre civilisation pourra de nouveau s’épanouir, que les valeurs pourront reprendre leur place et notre société être remise en ordre. Mais l’harmonie ne reviendra que par l’application de principes aujourd’hui diabolisés comme l’homogénéité, la préférence, la régulation, l’autorité ou la sélection. Autant de principes politiquement incorrects dont Ligne droite estime qu’ils doivent être portés par la droite nouvelle afin de créer dans la durée des rapports harmonieux au sein de la société.
Des règles exigeantes
Si l’harmonie est une nécessité pour la nation et la civilisation, elle ne résultera pas en effet de la méthode Coué, des bons sentiments ou de prétendues mobilisations médiatiques. Le Système peut bien glorifier le partage, la solidarité et le vivre ensemble, les médias et le show-biz faire la promotion de la charité laïque, rien de tout cela ne mettra un terme au chaos qui règne dans notre société car rien de tout cela n’est créateur d’harmonie. Celle-ci ne pourra en effet être atteinte ou à tout le moins approchée que si des règles exigeantes sont posées et respectées.
L’homogénéité
La première est l’impératif d’homogénéité. Une société constituée de groupes intrinsèquement différents sera en effet vouée aux tensions et aux conflits. Les éléments hétérogènes qui la composent ne peuvent en effet qu’entrer en compétition et s’opposer les uns aux autres, chacun cherchant à imposer ses normes, ses mœurs ou ses traditions. Il est donc indispensable de veiller à conserver un haut degré d’homogénéité ethnique, religieuse, culturelle, économique et sociale pour assurer l’harmonie de la société. S’il n’en va pas ainsi, il n’y a pas d’harmonie et c’est le désordre qui s’installe. Telle est d’ailleurs la situation de la France d’aujourd’hui qui, en raison de l’immigration de peuplement qu’elle subit depuis de nombreuses années déjà, ne respecte nullement le principe d’homogénéité et connaît de ce fait un chaos croissant.
La préférence
Dans une société peu homogène, il demeure cependant possible de créer un minimum d’harmonie grâce au principe de préférence. Un principe qui consiste schématiquement à donner à chacun sa juste place en instaurant une hiérarchie entre ceux qui constituent le corps homogène de la société et ceux qui contribuent à le rendre hétérogène. En matière d’immigration, ce principe dit de préférence nationale établit que les Français bénéficient de droits et d’avantages qui ne sont pas accordés aux nouveaux venus. Une différenciation qui permet à chacun de connaître sa place légitime. Les citoyens de souche, confortés dans le sentiment d’être chez eux dans leur pays, seront rassurés et sécurisés. Quant aux étrangers qui arrivent, ils ne pourront que considérer ce principe comme normal et être incités à tous les efforts pour respecter l’identité du pays qui les accueille et, le cas échéant, pour s’y assimiler.
La régulation
Dans le même esprit, la régulation représente elle aussi une règle exigeante propre à créer l’harmonie. Car en l’absence de régulation, ce sont les forces brutes de la nature, de l’économie ou de la société qui prévalent, écrasant les faibles, créant des injustices et provoquant du désordre. Aussi l’harmonie passe-t-elle par un minimum de régulation collective comme par exemple la régulation des échanges aux frontières. Le fait de pouvoir décider qui rentre et qui sort du pays permet de renforcer la sécurité intérieure mais aussi de maîtriser l’immigration. De même, la régulation des échanges commerciaux internationaux permettrait de corriger le dumping social, écologique et monétaire que subit notre pays. Cette régulation aux frontières pourrait, par le retour à une concurrence loyale, mettre un terme au désordre économique et social engendré par le libre-échangisme international et, ce faisant, aller vers plus d’harmonie en France et en Europe.
La sélection au mérite
Encore faut-il que dans ce domaine, comme plus généralement dans toute la société, soit établi le principe de la sélection au mérite. L’harmonie exige en effet que chacun reçoive en fonction de son talent, de son travail, et du service qu’il rend à la collectivité. Vouloir traiter tout le monde de façon égalitariste ou, pis encore, utiliser les individus comme des pions pour instaurer partout une représentation préétablie de certaines catégories ne peut en effet que créer de l’injustice et de l’inefficacité. Ainsi en est-il des discriminations dites positives qui favorisent arbitrairement certains individus en raison de leur ethnie ou de leur sexe, une pratique génératrice de frustrations et de dysfonctionnements. De même, l’interdiction faite aux universités de sélectionner les étudiants en fonction de leur travail, de leur talent et de leur mérite est profondément malsaine car les plus brillants ne peuvent progresser comme ils le méritent et les moins doués perdent leur temps dans un cycle d’études qui n’est pas adapté à leurs qualités propres. L’harmonie passe donc là aussi par l’instauration du principe de la sélection au mérite.
L’autorité
L’harmonie exige enfin l’impératif d’autorité car, si l’on sélectionne les plus aptes pour occuper les postes de responsabilité, il est nécessaire de leur donner les moyens d’exercer leurs fonctions. Ce qui implique avant tout la reconnaissance et l’acceptation de leur autorité. La tendance actuelle à vouloir communautariser les décisions de façon à diluer les responsabilités et à limiter le pouvoir des décideurs est dangereuse car elle détruit l’autorité et conduit à la disparition des chefs. Or, si les chefs légitimes n’existent plus, ce sont des personnages indignes ou illégitimes qui s’empareront de leur pouvoir. Et c’est le chaos qui s’installera.
Impératif d’homogénéité, sélection selon le mérite, préférence, régulation et autorité, autant de leviers que Ligne droite estime indispensable d’actionner pour rétablir un minimum d’harmonie dans notre pays.
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