Stigmatiser les projets oligarchiques du cartel de Davos

La stratégie

Parce que la droite nouvelle veut défendre les intérêts de la France et de l’Europe et promouvoir leur identité et leurs valeurs, elle ne pourra que s’opposer à la superclasse mondiale. Celle-ci, qui dispose à travers le Système d’un pouvoir d’influence considérable, œuvre en effet à la mondialisation et à la déconstruction de notre société. Dans sa stratégie de conquête du pouvoir, la droite nouvelle devra donc, selon Ligne droite, chercher à affaiblir cette superclasse en la dénonçant auprès des Français.

Prendre conscience des méfaits de la superclasse mondiale

La superclasse mondiale joue en effet dans notre pays, comme dans tous les États occidentaux, un rôle déterminant. Relayée en France par de nombreux patrons du Cac 40, mais aussi par les médias qui sont pour beaucoup leur propriété, elle travaille en osmose avec la plupart des pouvoirs, à commencer par la classe politique et, plus particulièrement, M. Macron et ses amis. Ce groupe d’influence, qui est porteur de l’idéologie politiquement correcte, œuvre à la globalisation du monde ainsi qu’à la déconstruction des valeurs. Son but est de créer un monde prétendument unifié, sans racines ni références, qui puisse constituer un vaste marché où tout serait marchandisé. Un monde qui pourrait être soumis à une gouvernance mondiale à sa convenance.
Bien que n’étant pas directement engagée sur la scène politique, la superclasse mondiale représente donc un obstacle important au succès politique de la droite nouvelle. Aussi celle-ci doit-elle s’efforcer d’affaiblir cette force néfaste et adopter parmi ses axes stratégiques celui de dénoncer l’existence, les agissements et les projets de la superclasse.

Informer les Français de l’existence du cartel de Davos

La première initiative à prendre doit viser à faire connaître ce groupe au peuple français qui en ignore l’existence et les agissements. La droite nouvelle devra donc le stigmatiser dans son discours public et, pour ce faire, il lui faudra d’abord le nommer. La superclasse mondiale étant une réalité discrète, informelle et mouvante, le plus efficace est de la désigner par le lieu où elle apparaît de la façon la plus visible et la plus emblématique, à savoir la petite ville suisse de Davos où ses membres et ses affidés se réunissent régulièrement. Chaque année, le Forum économique mondial rassemble en effet à Davos les représentants du pouvoir économique transnational, des institutions financières internationales, du pouvoir intellectuel et médiatique ainsi que des ONG et des membres de la société civile sous le signe du mondialisme, de l’argent et du pouvoir.

Dénoncer le danger que représente le cartel de Davos pour les libertés et la démocratie

Une fois dénommée cartel de Davos, il conviendra de suivre attentivement les mots d’ordre de la superclasse mondiale et de s’y opposer avec diligence. La droite nouvelle devra dans cet esprit dénoncer les dangers que représente ce cartel pour la liberté et la démocratie en France et en Europe. Car, sur le fond, son projet de gouvernance mondiale, qui conduirait à la destruction de la souveraineté publique des États, est incompatible avec le maintien de la démocratie. Quant à la suppression des libertés publiques qui s’ensuivrait, elle ne peut conduire qu’à l’effacement des libertés individuelles.
D’ores et déjà, les initiatives prises par le cartel de Davos démontrent sa propension à œuvrer contre les libertés. Ainsi, par exemple, la conférence de Davos du 17 janvier 2017 a-t-elle incité les gouvernements à prendre des mesures pour censurer les « fausses nouvelles » sur Internet. Mais que seront en réalité ces prétendues fausses nouvelles sinon des informations susceptibles de gêner le système ? La superclasse affiche de la sorte sa volonté très peu démocratique de renforcer encore la répression contre tout ce qui n’est pas politiquement correct.
Dans un autre registre, la superclasse est à l’origine du projet de traité commercial Europe États-Unis, encore appelé Tafta. Or ce texte, qui vise à dissoudre les économies européennes dans l’économie américaine et à soumettre les États européens à des tribunaux d’arbitrage de droit privé américain, n’est nullement conforme aux intérêts européens. Il a de surcroît été négocié en secret selon une procédure très opaque particulièrement révélatrice des méthodes antidémocratiques du cartel de Davos. Sous couvert de gouvernance mondiale, ce dernier cherche en effet à s’imposer partout où il le peut.
Aussi la droite nouvelle devra-t-elle lancer des campagnes d’opinion pour informer nos compatriotes de ces pratiques et mettre en garde les Français contre le danger que représente le cartel de Davos pour la liberté et la démocratie.

Montrer que la superclasse mondiale agit contre les intérêts français et européens

La droite nouvelle pourra par ailleurs montrer combien les projets de la superclasse mondiale vont à l’encontre des intérêts de la France et de l’Europe. La mondialisation dont celle-ci vante les mérites et qu’elle encourage crée en effet toutes sortes de difficultés pour les pays occidentaux, et tout particulièrement pour l’Europe, alors que les autres pays du monde en retirent des avantages substantiels. Ainsi, la dérégulation des échanges économiques voulue par le cartel de Davos a certes provoqué une hausse spectaculaire du niveau de vie dans une partie de l’ancien tiers-monde, mais en Europe elle a engendré délocalisations, chômage et appauvrissement. De même, l’immigration, qu’elle favorise et qu’elle exploite, pénalise et menace les nations occidentales mais nullement les autres pays du monde qui ne sont pas soumis à ces pressions.
La superclasse mondiale œuvre pour son intérêt propre, celui des grandes firmes transnationales et celui de ses membres qui en vivent, sans se préoccuper de celui des pays européens. La droite nouvelle doit le faire savoir aux Français.

Stigmatiser le cartel de Davos qui crée le chaos en Europe et dans le monde

Plus généralement, il conviendra de dénoncer le cartel de Davos comme porteur d’un projet insensé qui crée le chaos partout en Occident. Car, contrairement à ce qu’elle prétend, la superclasse mondiale brille par son incapacité à maîtriser le monde. On peut même affirmer paradoxalement que l’économie et la finance lui échappent. Elle ne parvient pas en effet à empêcher les crises financières systémiques ni à endiguer le chômage de masse. Pas plus qu’elle ne réussit à organiser une lutte efficace contre le changement climatique.
En poussant les feux de la mondialisation et en affaiblissant les nations et leurs valeurs, le cartel de Davos crée le chaos partout et la droite nouvelle devra là encore l’expliquer et le dénoncer.

La superclasse mondiale, c’est la prétention cynique d’une petite minorité de nantis à gouverner le monde dans son seul intérêt, sans hésiter pour ce faire à piétiner les peuples. La droite nouvelle doit s’opposer à ce projet et stigmatiser à cette fin le cartel de Davos.

22janvier 2018

Crédit photo : Hamiltonleen via Pixabay cco