À droite contre le Système et le mondialisme, pour l’identité, la nation et l’Europe
La droite nouvelle doit se positionner d’abord en défenseur de l’identité française et européenne face à l’entreprise mondialiste (lire à ce sujet). Car, de toutes les agressions que subit aujourd’hui la France, la plus grave est celle qui menace son identité. Un impératif qui l’emporte largement sur celui de la souveraineté, laquelle, même affaiblie peut à tout moment être rétablie par une action politique, alors que si notre peuple cesse d’être lui-même, plus rien ne pourra le faire revivre (lire à ce sujet).
Dans cet esprit la droite nouvelle doit revendiquer clairement son appartenance à la droite face au Système qui lui relève de la gauche. Une droite dont l’objet principal a changé depuis que le clivage qui la définit ne porte plus sur la question économique du libéralisme contre le communisme. Il concerne désormais un nouvel enjeu qui oppose la droite, défenseur de nos valeurs et de notre identité, à la Nouvelle Gauche, adepte du mondialisme, de l’immigrationnisme et du déconstructivisme (lire à ce sujet).
Encore faut-il préciser que l’identité à préserver est celle de notre nation mais aussi celle de notre civilisation européenne, car dans le monde multipolaire qui est maintenant le nôtre, marqué par le choc des civilisations, c’est d’abord l’Europe qui nous définit et c’est à travers l’Europe que les Français peuvent encore peser dans le monde. Aussi la droite nouvelle doit-elle défendre la nation mais aussi la civilisation, la France mais aussi l’Europe (lire à ce sujet).
Sur le plan intérieur, cette droite nouvelle doit s’afficher comme l’alternative au Système. Porteuse d’un projet en tout point opposé au sien, elle doit s’ériger en une force capable de le démanteler et de reconstruire après lui (lire à ce sujet). Pour réussir une telle entreprise malgré la puissance notamment médiatique de son adversaire, la droite nouvelle doit s’appuyer sur le peuple et plus précisément sur les classes moyennes et populaires (lire à ce sujet).
Il ne s’agit pas pour autant d’adhérer au modèle populiste. Ce dernier représente certes un symptôme encourageant mais se révèle un remède inefficace car inapte à l’exercice du pouvoir. C’est pourquoi la droite nouvelle qui entend se mettre en position de gouverner doit aller au-delà et mobiliser le peuple dans son ensemble, y compris une partie des élites (lire à ce sujet). Dans le même esprit, elle doit se déclarer ouverte au principe d’accords électoraux à droite. Dès lors que cette droite nouvelle conserve la prééminence et que ses convictions ne sont pas mises en cause, de tels accords ne peuvent qu’accélérer son arrivée au pouvoir (lire ce sujet).