Synthèses

La droite nouvelle devra rétablir les prérogatives souveraines de l’exécutif en remettant à leur place les pouvoirs médiatique et judiciaire. Le Premier ministre devra gérer les affaires courantes et le président prendre de la hauteur pour mettre en œuvre son projet sans se soucier de sa propre réélection. Quant au gouvernement, il devra être composé d’une quinzaine de fortes personnalités seulement et la cohérence de son discours devra être totale.

Il faut pour l’Europe une Union nouvelle qui se consacre à l’identité, à l’indépendance et à la puissance collective des peuples européens. Dirigée par les seuls États membres, cette Union stopperait l’immigration et créerait une alliance militaire européenne autonome. Elle régulerait les échanges économiques à ses frontières et réindustrialiserait le continent tout en faisant de l’euro une monnaie qui serve la puissance des économies européennes.

La droite nouvelle devra orchestrer un regain de l’action militante sur la toile comme sur le terrain de façon à toucher nos compatriotes sans le prisme déformant des médias. La droite nouvelle devra par ailleurs s’investir dans le combat idéologique et culturel et s’affirmer comme un pôle de rayonnement intellectuel. Elle devra en outre porter une grande attention à la réflexion doctrinale et à la formation politique de ses cadres.

La droite nouvelle doit désigner comme adversaire principal la Nouvelle Gauche incarnée par M. Macron, mais elle doit aussi dénoncer le Système dans ses composantes médiatique, judiciaire, eurocratique et financière. Par ailleurs, elle doit éviter l’écueil du populisme et toucher les classes moyennes et populaires mais également une partie des élites. Elle doit enfin accepter le principe d’alliances à droite et ne pas céder aux campagnes de diabolisation.

S'agissant des relations internationales, la France doit proposer un ordre multipolaire remplaçant la suprématie des États-Unis par l’équilibre des puissances et le libre-échangisme par la régulation des échanges. Dans ce contexte, l’Europe doit établir avec les États-Unis des rapports d’égal à égal et normaliser ses relations avec la Russie car la menace vient du Sud pas de l’Est. Enfin l'Europe doit cesser de vouloir imposer partout son modèle de société.

Les nations sont comme les êtres vivants, en croissance ou en régression. Aussi les peuples qui refusent le déclin doivent-ils choisir l’expansion. Un choix rejeté par les écologistes qui veulent un retour en arrière. Aussi faut-il concevoir une écologie de civilisation qui préserve les peuples et leur environnement dans une perspective d’expansion. Et ceci est possible si la croissance est plus qualitative et si l’Europe mise à nouveau sur la science.

Dans notre pays les acteurs économiques sont écrasés de charges et de règlements alors qu’ils subissent une concurrence sauvage venue du monde entier. Il faut donc rompre avec ce libre-échangisme et instaurer une régulation des échanges aux frontières de l’Union en même temps qu'il faut alléger le poids des charges et de la bureaucratie sur le marché intérieur. Une politique qui permettra d'engager la réindustrialisation du territoire.

Pour stopper le travail de sape mené contre notre civilisation, le retour à l'harmonie est un impératif vital. L’enseignement doit être refondé sur l’excellence et enraciné dans notre culture. La famille, qui assure la pérennité de la France ainsi que la transmission de ses traditions, doit redevenir une priorité. Les valeurs les plus exigeantes comme les notions de hiérarchie, de sélection, de préférence et de mérite doivent être remises à l’honneur.

Alors que le Système réduit la France à un hexagone régi par l’état de droit, il convient de proclamer ce qu’est notre nation : un peuple européen de culture gréco-romaine et de religion chrétienne sur un territoire au cœur de l’Europe, le tout sublimé par l’histoire. Un héritage que nous avons le droit de défendre en stoppant toute nouvelle immigration, en repoussant l’islam hors de l’espace public et en résistant à l’offensive culturelle anglo-saxonne.

Le mondialisme conduit à l’appauvrissement de la France et à son fractionnement en trois blocs : l’oligarchie et ses affidés, les immigrés soutenus par les premiers et la classe moyenne et populaire que le Système maltraite. Aussi faut-il contester l’ultralibéralisme international, donner la priorité aux classes moyennes et populaires et mettre en œuvre une nouvelle politique sociale qui permette à chacun de vivre sans aide des seuls fruits de son travail.